Un pont inédit entre le répertoire médiéval et la création contemporaine !
Avec Amour courtois, le pianiste Baptiste Bailly redonne vie aux chefs-d’œuvre de la musique profane médiévale du XIIe au XIVe siècle (Machaut, Lescurel, Binchois, Landini,...).
Porté par un trio atypique — piano, baryton et instruments anciens (vielle à roue, oud, guiterne et percussions) — cet album offre une rencontre unique entre patrimoine et création contemporaine.
Loin d’une restitution historique, Amour courtois met en lumière la beauté intemporelle de ces mélodies à travers des arrangements originaux et des espaces d’improvisation. La liberté des interprètes fait dialoguer Moyen Âge, jazz, musiques du monde et musique improvisée, pour une expérience sonore à la fois raffinée et accessible. La musique ancienne réinventée, intemporelle et profondément actuelle.
Né en 1992, Baptiste Bailly découvre le piano en autodidacte à l’âge de 15 ans poussé par l’envie de composer, de créer ses propres microcosmes. Il s’intéresse alors au jazz, se perfectionnant dans divers cursus, croisant sur son chemin quelques grands pianistes tel qu’Aaron Parks, Yonathan Avishai, Albert Bover, Rémi Ploton, lui laissant une vision libre et éclairée de l’improvisation. Via ses études, il découvre l’Espagne et avec elle une musique généreuse, puissante, organique, collaborant ainsi avec de nombreux artistes dans des esthétiques diverses comme Carles Denia, Federico Nathan, Ales Cesarini, David Minguillón, Pepe Fernandez, Elma Sambeat…
Fruit de plusieurs années passées à voyager entre la France et l’Espagne, Baptiste sort un premier album Pension Almayer (2019) sur le label Freshsound New Talent dans lequel il propose une alchimie subtile entre impressionnisme français, world music et flamenco. Il enregistre ensuite en piano solo Suds (2021) pour le label Neuklang, dans lequel il poursuit cette recherche fusionnelle d’une musique douce-amère, où « la neige recouvre l’olivier ». Toujours dans son attachement à l’Espagne, il dirige et arrange l’album Muerto de Amor (2021) d’Elma Sambeat, véritable réflexion sur la poésie et l’Espagne de Federico Garcia Lorca. De retour en France fin 2019, il travaille avec l’autrice-compositrice Roxane Arnal à la création de son album Elior (2022), développant ainsi une folk-américaine onirique et inventive. Installé à Rennes, il fait la rencontre du guitariste Gwen Cahue avec lequel il fonde un premier répertoire original, Storyboard, publié en 2023 chez Label Ouest. Nourri par les musiques traditionnelles espagnoles et françaises, il développe et compose en 2023 ce qui deviendra La Fascinante (2024).
« Fort de son bagage jazzistique, mais aussi classique, Baptiste Bailly transmue en pépite d’émotion les sensations que lui procure la confrontation au milieu musical espagnol dans lequel il baigne actuellement. Exploratrice de sonorités nouvelles, la musique de Baptiste Bailly peut être introspective et douce-amère, nostalgique, primesautière et enjouée, ou divinement jazz. » Jazz Rhône-Alpes
« Au clavier, Bailly reste nourri par les couleurs de l’impressionnisme comme par celles d’un imaginaire espagnol, mais il sait aussi plier des gestes instrumentaux classiques ou romantiques aux exigences de ses chants intérieurs. Généreux et contenu à la fois, le lyrisme dégagé par le pianiste reste infiniment personnel. » Vincent Cotrot, JazzMag