Quand Papi chante pour les enfants, cela donne 15 sucreries musicales à consommer sans modération.

Ah ! ce Papi Bernard avec ses « sucreries musicales » !

Est-il un arrière-petit-cousin de Boby Lapointe ? Un lointain arrière-petit-fils de Prévert ou de Maurice Carême ? En tout cas, il a bien photographié le monde enchanté et féérique des enfants, où les radis deviennent des « petits ronds qui piquent », la petite cuillère une amie intime. Et quelle fraîcheur dans sa poésie inventive : allitérations, métaphores, calembours, humour, jeux de mots. Ses mélodies toutes simples, pâquerettes sans apprêt, prennent racine dans la tête, fleurissent pendant la journée et ne cessent de vous hanter. Berlingots qui vous parfument la bouche. Les petits s’en régalent, les grands sourient et y goûtent sans faire des manières.

Papi Bernard n’est pas un champignon qui a poussé la nuit dernière ! Il a un casier bien chargé ! Il s’inscrit dans la longue tradition de ces chanteurs, amoureux de la bonne chanson française, qui ne polluent pas les ondes ni les écrans mais qui enchantent les publics qui viennent les écouter. Vrais « travailleurs culturels » au fin fond de leur provinces. Bernard fait partie du groupe Tourlandry depuis quatre décennies. Vieille connaissance des Compagnons de la Chanson et des Collégiennes de la Chanson (le premier groupe de la chanteuse Mannick). Même famille…

Un jour l’heureux papi au long parcours a pris sa guitare et s’est mis à chanter pour ses petits-enfants. C’est ainsi que, jour après jour, un joli répertoire est né. Aujourd’hui, il a choisi une quinzaine de chansons pour nous. Au fait, à la ville comme à la scène, Papi Bernard s’appelle Bernard Pithon !

Bravo Papi pour tes « sucreries musicales » ! Celles-là au moins ne gâtent pas les dents… Bien au contraire. A user sans modération.